La pub, en divers supports, pour un hebdomadaire qui n'en a pas vraiment besoin pour faire parler de lui-meme.
Du coup, le résultat est saisissant. La preuve en images :
- Dans le métro, the Economist lance la discussion en se positionnant pour la légalisation de la drogue. Ceci, pour des raisons simples :
- L'interdiction n'empeche pas les gens d'en consommer et surtout qu'avec cet argent est financée l'économie souterraine
- Un nombre considérable de gens sont tués a cause de la guérilla de drogue
- Le Portugal, qui a dépénalisé la drogue (c'est pour ca que rua da Madalena t'en avais pléthore qui vendaient leur marchandise en plein jour...), a un taux de consommation parmi les plus bas d'Europe
- Puis ils s'arretent pas ici, ils continuent en mode flyer dans le Time Out :
Pour ou contre la vente d'organes autorisée?
La these :
L'antithese :
Déja que the Economist était ce que le Point et l'Express réunis ne seront jamais pour la presse de qualité, la je pense qu'il a franchi une étape de plus dans mon estime.
Et vous, qu'allez-vous lire ce samedi au pub en mageant vos oeuf brouillés, bacon et beans?
Délire.
Enfin, je dis ca mais je dis rien.
PS. Ce qui est (aussi) exceptionnel, ce sont les couvertures. Je tiens a republier celle d'il y a deux semaines qui m'a beaucoup plu :
2 commentaires:
En effet The Economist est fort et indétrônable, vraiment pas mal cette campagne: intelligente et constructive!
J'ai vu cette couverture "the shrinking President" ds le Courrier International, elle était reprise avec les autres couvertures sur Sarkozy de The Economist depuis 2007... l'évolution est intéressante, surtout la position de The Economist... "en 2007, N. Sarkozy n'est pas encore élu que The Economist a déjà pour lui les yeux de Chimène" (illustration, la tableau hippique de Napoléon avec la tête de Sarko et un titre "la chance de France").... pis en mai 2009 face à la crise la France (semble) résiste(r) mieux que l'Allemagne et surtout que l'Angleterre, le modèle économique et social Français a de sacré vertus et c'est forcément grâce à Sarkozy en haut du podium face à Merkel, le pied à terre et Gordon Brown, 6 pieds sous terre (illustration). Pis en septembre 2010 (affiche qui est reprise ici), rien ne va plus entre the Economist et Sarko (comme pour nombre de ses électeurs), c'est la désillusion: "les Français ont élu Sarkozy parce qu'il promettait des lendemains qui chantent. 3 ans plus tard, le plus libéral des hebdomadaires britanniques clame sa déception". http://www.courrierinternational.com/article/2010/09/16/cette-presidence-qui-retrecit
Y a que les cons qui changent pas d'avis... m'enfin the Economist c'est un peu la girouette: en 2009 ils clamaient que le modèle français était meilleur que l'allemand et l'anglo-saxon ("shocking" pour des libéraux) et demain ils le décrieront... alors oui c'est un super hebdo de qualité... m'enfin on se demande où est la ligne éditoriale des fois... elle passe un peu à la trappe pour un peu plus de "sensationnel" (à la sauce sérieuse certes mais qd même)... on est dans le pays des Tabloïd, ne l'oublions pas!
Merci de cet avis on ne peut plus circonstancié.
Comme tu dis, il n'y a que les cons qui changent pas d'avis.
Et en ce moment ils sont a fond pour le gouvernement de coalition actuel au UK - on verra comment ils vont évoluer en fonction des évenements.
A suivre.
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